Vous savez souvent lorsque vous consultez un/une psy, que tout ce que vous pourrez lui dire et lui confier, quel que soient les informations (vos souvenirs, vos rêves, les pires moments de vos vies, les pires atrocités, vos humeurs, les moments de bonheur, les difficultés, les banalités etc.) restent confidentiels entre vous et cette personne. Aucune information ne sort du cabinet, rien n’est dit par le praticien à la famille, aux amis, aux inconnus, à qui que ce soit. Vous savez peut être moins que tout ce que vous pouvez dire mais aussi produire, dans un cabinet d’art-thérapie reste aussi confidentiel. Vos productions et vos paroles ont le même statut, ce qui est dessiné n’est pas destiné à être vu, ni exposé, ni jugé, ni admiré, ni commenté ce qui est dit non plus. Les paroles et les traces, qui forment le langage non verbal, n’ont de sens qu’entre le thérapeute et le patient. Sortis de leurs contextes, ils ne peuvent être qu’interprétés, déformés et avec des suppositions on écrit une toute autre histoire que celle originelle. Les art-thérapeutes sont aussi soumis au secret professionnel. Il y a également un code de déontologie auquel veille le Sfat (Syndicat français des arts-thérapeutes), alors faite confiance à votre art-thérapeute. Et si quelque chose est dit à sa demande ou la votre à une tierce personne, dans un but précis, cela sera discuté auparavant entre vous et lui. Et si une production est montrée à une autre personne c’est également en accord entre vous et lui, et dans un but précis. C’est pour cette raison, comme je vous l’ai déjà expliqué, que les productions restent au cabinet, que les paroles sont conservées par l’art-thérapeute dans sa mémoire et ses écrits. La confidentialité est un élément essentiel du lien thérapeutique.
guillemettelorin
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