Dans les hôpitaux psychiatriques, en unités fermées et en ambulatoire, l’art-thérapie peut faire partie des prises en charges multidisciplinaires proposées aux sujets ayant des troubles des conduites alimentaires (TCA). C’est un psychiatre qui indique le patient chez un art-thérapeute. Quand on parle de troubles de l’alimentation, on fait références, aux plus connus, la boulimie et l’anorexie mentale. Il s'agit d’une perturbation de la relation à l’alimentation, qui se caractérise par une perte de poids intentionnelle et caractéristique. On retrouve ces troubles chez des jeunes filles, à l’adolescence, mais aussi chez de jeunes garçons. Les TCA seraient causés à la fois par des factures biologiques, psychologiques et sociaux.
Les personnes ayant ces troubles ont souvent une bonne qualité d’expression verbale, mais leur parole est en général « stéréotypée et structurée autour de la nécessité interne de dénier les troubles*», avec une communication défensive. Avec l’art-thérapie il s’agit de mettre en place « une stratégie de détour centrée sur l’ouverture vers une pratique artistique*». Qui en parallèle d’une prise en charge alimentaire permet de faire face aux difficultés liées au déni, à la séduction, à l’évitement et au rationalisme. Car l’expression non verbale lui permet de de faire un lien entre-lui même et sa vie fantasmatique et aussi avec son thérapeute. La place du corps et l’investissement de celui-ci sont aussi pris en compte, à cause du trouble de l’image corporelle qui est différente pour chacun. Selon les besoins ces patients sont indiqués vers de la musicothérapie, vers de l’art-thérapie et du modelage, et de la danse thérapie.
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